Vos solutions d’accessibilité : Ascenseurs, Monte-escalier, Rampes

Pour bien choisir l’appareil qui vous convient, il faut penser à son usage pour aujourd’hui et pour demain. Cela vous permet de déterminer l’appareil et la technologie les mieux adaptés à vos besoins. 

1. Besoins de l’utilisateur

La première question à se poser concerne les besoins des utilisateurs de l’appareil élévateur. À domicile, il est important de voir à long terme, en n’omettant pas une possible évolution de la situation avec les années. Dans un ERP, il faut dans tous les cas penser aux besoins du plus grand nombre, en cas de manque de mobilité, mais également tout autre type de handicap (vision, audition, etc.). 

Les élévateurs PMR bénéficient d’une réglementation plus souple que les ascenseurs classiques. Cet avantage logistique pour les ERP comme les particuliers s’accompagne cependant d’une limitation de la vitesse à 0,15 m/s. Il s’agit d’un élément semblant accessoire, mais néanmoins à prendre en compte pour les établissements avec beaucoup d’étages ou une fréquentation élevée. 

2. Technologie utile à l’appareil élévateur

En fonction des besoins déterminés, mais aussi des contraintes architecturales propres au bâtiment, il convient ensuite de déterminer la technologie de l’appareil. Les critères influençant cette décision sont nombreux et votre élévatoriste peut vous aider à faire le choix optimal. Il est néanmoins raisonnable de privilégier un appareil électrique, plus économe, pour le transport de personnes. Un entraînement hydraulique convient en effet davantage à des charges au-dessus de 1,5 tonne. 

3. La sécurité avant tout

Les élévateurs PMR sont soumis à la directive machine 2006/42CE et se doivent de suivre des normes très strictes afin de garantir la sécurité des utilisateurs comme des techniciens en assurant la maintenance. Votre élévatoriste s’assure systématiquement que l’ensemble de votre installation (appareil, machinerie, pose et équipements additionnels) respecte scrupuleusement ces normes. 

PMR signifie Personne à mobilité réduite, une appellation largement intégrée au langage courant mais souvent floue. Elle englobe des personnes aux profils très différents. Elle concerne ainsi aussi bien les personnes porteuses d’un handicap moteur (en fauteuil roulant ou utilisateurs d’un dispositif d’aide à la marche) qu’aux personnes porteuses d’un handicap sensoriel (personne malvoyante, malentendante ou souffrant d’un handicap mental). 

Cette définition relativement large explique la variété des solutions d’accessibilité disponibles sur le marché, incluant notamment des personnes en fauteuil roulant (plateforme élévatrice, ascenseur PMR), mais aussi des personnes qui peuvent marcher à plat, mais plus difficilement dans les escaliers (monte-escalier PMR) ou transporter des marchandises sur plusieurs niveaux (monte-charge PMR). Les normes relatives à la signalétique et aux signaux sonores émis par la plupart de ces dispositifs sont également là pour garantir à tous un même niveau d’autonomie.

L’attestation d’accessibilité PMR concerne les ERP et leur obligation d’être en conformité avec les normes PMR. Lorsqu’un établissement est aux normes, son propriétaire se doit de l’indiquer au préfet ainsi qu’à la commission pour l’accessibilité de sa commune. Cela se fait via une attestation, dite attestation PMR. 

Pour les ERP de cinquième catégorie (les plus petits établissements), une attestation sur l’honneur suffit. Pour tous les autres, un contrôleur technique ou un architecte indépendant doit s’assurer de la conformité des travaux et établir l’attestation. 

Pour tous vos besoins PMR, Sietram & Co s’engage à concevoir et installer des solutions d’accessibilité conformes aux normes en vigueur en France au moment des travaux.

À l’intérieur du domicile, en maison individuelle comme en logement collectif, il relève de la responsabilité de chaque propriétaire de réaliser les travaux d’aménagement de son choix. En copropriété cependant, les parties communes sont parfois sujettes à débat entre les copropriétaires ou avec le syndic. 

Depuis le premier juin 2020, un copropriétaire n’est cependant plus tenu de demander l’autorisation des autres copropriétaires avant d’effectuer des travaux qui n’affectent ni la structure du bâtiment ni ses équipements essentiels. Les travaux impliquant les parties communes et/ou affectant seulement l’aspect esthétique (y compris extérieur) de l’immeuble peuvent donc être démarrés sans autorisation. 

Pour autant, il est toujours requis d’informer le syndic de la tenue des travaux ainsi que d’en détailler les différentes étapes (nature des travaux, durée, marque et modèle de l’appareil installé, etc.). Les copropriétaires peuvent alors toujours, par vote lors de l’assemblée générale et seulement en motivant leur choix, refuser les travaux d’accessibilité. Leur tâche est cependant désormais un peu plus difficile, dans le but de limiter les refus abusifs.